40 jours sans chocolat

Il y a 6 ans, une amie m’a proposé de ne pas manger de sucreries, de chocolat, de produits transformés ainsi que de chips pendant les 40 jours avant Pâques. Commençant le mercredi des Cendres dans le calendrier chrétien, le carême était à l’origine une période de jeûne visant à retracer les 40 jours qu’a passés Jésus dans le désert afin de se préparer pour sa mission, celle de sa mort et de sa résurrection.*wikipédia

En février 2010, durant ma quatrième année du secondaire, j’ai accepté le défi. Février 2016, 6 ans plus tard, je le continue toujours. Durant cette période annuelle, je me concentre davantage sur moi et je profite des choses plus simples. J’évite donc les repas des grands restaurants et je favorise les soupers entre copines. Cette petite pause arrive pile après le délire des fêtes et me prépare, graduellement, à l’arrivée du printemps.

Dans la société actuelle, il est trop facile de trouver refuge dans la rapidité. Tout est rapide: la nourriture, les communications et même l’amour.

Le carême est, donc, pour moi une façon de concilier mon énergie vers des choses plus sereines et plus positives. Mettre de côté les sucreries n’est qu’une excuse afin de me concentrer vers les choses essentielles. Encore est-il que je n’y arrive pas toujours. D’une nature excessive, j’aime toujours tout faire, tout apprendre et tout réussir. Cette période me permet donc de ralentir. Le simple fait de faire mon café le matin au lieu de le prendre à la cafétéria de l’université m’offre un moment de répit que je ne prends, normalement, pas.

40 jours dans une année, ce n’est pas beaucoup, mais assez pour réaliser que les 325 (326 cette année 😉) sont plus importants les uns que les autres.

La vie va trop vite. Il faut ralentir.

Peu importe comment.

Peu importe quand.

Et ce, même un seul café à la fois.

Stéphanie Dalcourt-Malenfant
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